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JARDINS PAYSAGERS DES HOTELS
COUP DE CŒUR - SO LANDSCAPE
AUBERGE DE LA SOURCE - Barneville-la-Bertran - 14600
Proche de Honfleur , en lisière du bois du Breuil, une maison de briques rouges et une longère en colombages au milieu d'un jardin idyllique.
18 chambres 4 ****
établissement du groupement des " châteaux et hôtels collections"
Le Bois du Breuil est l’une des rares forêts dont l’exploitation est complétement écologique. Ainsi, avec le soutien de l’Office National des Forêts, le débardage est effectué à l’aide de chevaux, comme c’était le cas dans le temps. Les principales essences forestières rencontrées sont le chêne, le hêtre et le pin sylvestre. De jeunes arbres cohabitent avec de plus anciens. Le Bois du Breuil abrite un cortège faunistique inféodé à ce type de milieu (chevreuil, sanglier, écureuil, etc…). Certaines espèces d’oiseaux rares trouvent refuge dans le bois, notamment le pic noir. Le chemin de ronde, bordé de rhododendrons, ainsi qu’une superbe allée de hêtre centenaires, font la renommée du bois dans la région.
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L'auberge, à mi chemin entre Honfleur et Deauville, se glisse dans un splendide jardin ponctué de bassins peuplés de truites et d'esturgeons .
L'ensemble donne la sensation d'un tableau des impressionnistes familiers de la Normandie et mettent en scène l'architecture normande.
« Un matin, l'un de de nous manquant de noir, se servit de bleu : l'impressionnisme était né. » Pierre-Auguste Renoir
Les saules pleureurs, les arbres fruitiers, les rosiers encadrent les sources et les bassins et se partagent l'espace avec les murets habilement intégrés avec les fougères,le lierre et les Rhododendrons et Hortensias.
On va y retrouver des plantations informelles où est bannie toute rigueur, avec des végétaux choisis pour leur opulence, leur floraison abondante et surtout leur parfum.
l'art des jardins est destiné à embellir et enrichir la nature. Une idée concrétisée par les jardiniers britanniques du début du XVIIIe siècle, qui façonnent le paysage en y ajoutant nombre d'éléments construits. Ils n'ont pas l'intention de recréer la nature, mais conçoivent une œuvre pittoresque (de pittore, peintre) valorisant jusqu'à l'exagération des paysages et des évocations poétiques dans un désordre habilement orchestré qui incite à la rêverie.
Pourquoi peindre quand on a tant de plaisir à regarder ? ... photo 5 / source Mathieu Diribame photographe
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Arbres majestueux poussant librement, pelouse vallonnée, bosquets, arbuste isolé, plantes vivaces, bassins, sources, ponceau, clôture bois, murets, motifs au sol, poteries… Le jardin se compose comme un tableau, privilégiant l'harmonie des volumes, des couleurs et des matières.
En été comme en hiver le spectacle est sans cesse renouvelée avec simplicité
Visiter ces jardins c'est :
- découvrir une végétation riche mais dans la maîtrise de l'espace et sans ostentation,
- savourer un endroit calme et chaleureux,
- aller à la rencontre de l'inattendu,
- apprécier l'alliance du minéral et du végétal,
- une invitation à la rêverie dans un lieu où sensibilité et sensualité se mêlent agréablement
"Les jardins sont une des formes du rêve, comme les poèmes, la musique et l’algèbre". Hector Bianciotti
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UN ARBRE EN VEDETTE
LE SAULE
Le saule (Salix) est un genre d'arbres, d'arbustes, d'arbrisseaux de la famille des Salicacées . Il comprend 360 espèces environ, réparties à travers le monde, principalement dans les zones fraîches et humides des régions tempérées et froides de l'hémisphère nord.
Le terme français saule est issu du vieux bas francique *salha (Cf. vieil anglais salh, vieux haut allemand salaha), du germanique *salxaz. Il ne procède donc pas du latin salix, accusatif salĭcem qui, par contre, a donné en ancien français saus et sausse, conservés dans certains dialectes et dans le terme saussaie (de SALICETU) « saulaie ».
Le saule ne figure pas dans le récit de la mort d'Ophélie, dans la pièce de Hamlet de Shakespeare (1603) .Pour les peintres , sa symbolique en a fait le messager visuel, à la fois lyrique et tragique, de sa noyade dans une rivière. ( Delacroix ,Monet, John Everett Millais, Alexandre Cabanel et Corot au parc de Mortefontaine )
Au XVIII e siècle, le jardin à l'anglaise, friands d'effets pittoresques , fait la part belle au Salix babylonica; le saule pleureur s'impose comme métaphore de la mélancolie.